Préparer une montagne pour l’été, c’est tout un défi lorsqu’elle constitue le plus haut dénivelé à l’est des Rocheuses canadiennes. La période de la fonte des neiges est un enjeu important qui dicte toutes les opérations printanières en montagne.
Alors que les saisons se transforment, nos équipes en montagne restent infatigables. En harmonie avec la nature, elles unissent leurs forces pour ouvrir les sentiers de randonnée et de vélo de montagne dès que les conditions le permettent, offrant ainsi à tous la possibilité d'apprécier pleinement les joies du plein air.
La gestion de l’eau en montagne
Après avoir passé un hiver sous la neige, l’état des sentiers en montagne est une réelle surprise. On ne sait jamais ce qu'on va découvrir. Après avoir marché les sentiers et vu le travail à réaliser, les équipes veillent à débloquer les ponceaux au besoin, les nettoyer des sédiments, creuser à nouveau certains fossés, souffler les feuilles, créer des passages ou des digues pour mieux diriger l’eau et ainsi de suite. L'objectif est d'assécher le sol le plus rapidement possible.
Suite aux réparations majeures, on aménage les sentiers
Une fois que tout a été mis en place pour mieux canaliser le passage de l’eau, les équipes commencent l’aménagement des sentiers. Évidemment, l’eau reste un défi constant car il arrive fréquemment qu’après des journées de pluie, les équipes doivent remanier la terre et faire de nouveaux canaux pour assécher à nouveau le sol des sentiers.
En fin de période dégel, la fragilité des sentiers est considérable, ne laissant pas le sol aussi étanche qu’il le sera en pleine saison. Il semble parfois dégelé à première vue mais en profondeur, ce n’est pas encore le cas. La nappe phréatique n'est donc pas en mesure d'absorber toute la quantité d'eau de pluie reçue. C’est pour ces raisons qu’il est important de suivre les mesures d’interdiction d’accès dans les sentiers quand la nature ne nous donne pas encore le signal d'en profiter.
Travailler sur l’immense territoire du Massif de Charlevoix, c’est œuvrer sur un terrain de jeu magique et mieux comprendre les particularités des écosystèmes de la montagne. La beauté de notre travail est de vivre en symbiose avec la nature, de s’adapter à son rythme.
